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 [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses

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Jojolasage
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MessageSujet: [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses   [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses EmptyMer 15 Nov - 18:11

Histoires terrifiantes ou mystérieuses
Concours à Moulins organisé par Dame Irmine
Octobre 1454
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Jojolasage
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MessageSujet: Re: [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses   [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses EmptyMer 15 Nov - 18:17

Le Lapin Garou
Ecrit par Messire Totoriflette


Il était une fois en 1454, un lapin heureux, qui se nommait Rogerrabbit, il était marié et était le plus heureux de son village (pensait-il). Mais un jour, tout bascula. Le soleil disparu quand son amour la quitta. Alors il se mit à errer dans les rues de son village. Un loup garou y sévissait. Mais il était tellement malheureux, que cela ne lui importait guère.

Mais lors de la croisée de deux chemins, il croisa ce loup garou très noir et très grand. Il n’avait pas la force de se battre, se disant que mourir était la solution.

Alors le loup garou l’attrapa, le mordit, lui lacéra la peau, et le laissa là, à moitié inconscient, et se vidant de son sang.

Il resta longtemps ainsi, entre la vie et la mort. La nuit était très noire, quand tout à coup, il ouvrit les yeux. Il sentit ses forces revenir, il se releva, vit que ses oreilles et sa queue s’étaient agrandis, incroyablement. Il avait un goût dans la bouche qu’il ne connaissait pas. Il ne comprenait pas d’où venait ce goût. Il regarda autour de lui, et vit plusieurs cadavres d’animaux. Il se demanda qui avait fait cela…

Il retourna dans son village, retrouvé ses amis. Il entra alors dans la taverne, et vit tous les regards se retourner vers lui, et entendit des cris. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, lui ce lapin si gentil qui était est tant apprécié de tous. Alors ses deux meilleures amies lui expliquèrent ce à quoi il ressemblait.

Il les écoutait tout en ayant très envie de les mordre, mais une voix au fond de lui, lui rappelait « ce sont tes amies, elles ont toujours été là pour toi, dans le bonheur ou le malheur, tu ne peux le faire de mal ».

Et puis le jour se leva, il se retrouva là comme avant. Certes toujours aussi malheureux d’avoir perdu cet être si cher à son cœur. Il avait très peur que la nuit ne revienne, car il savait qu’a nouveau il y aurait transformation. Il se réfugia dans sa demeure, barricada porte et fenêtres, il ne pouvait supporter l’idée de faire du mal aux autres.

Et les jours passèrent ainsi, chaque nuit il se transformait, essayait de sortir de sa demeure, et chaque jour le lapin renforçait les fermetures.

Chaque jour ses meilleures amies venaient frapper à sa porte pour prendre des nouvelles, mais il refusait d’ouvrir. Se refusant à leur faire du mal, car il ne savait plus qui du lapin ou du lapin garou dominait.

Puis une nuit, une voix se fit entendre derrière la porte, il reconnut la voix de sa chère et tendre. Il n’osa ouvrir, sachant qu’il n’était plus lui-même, et qu’il risquait de lui faire du mal. Mais le désir de la revoir était le plus fort.

Alors dans une force incroyable, il arracha tous les renforts de la porte, et il l’ouvrit, les longues dents de lapin garou étaient très visibles. Il avait une tête à faire peur, et paraissait extrêmement dangereux. Son amour était là, impassible sans aucune crainte sur son visage. Elle tenait un panier dans ses bras. Le lapin garou s’avança pour la mordre, quand elle sortie du panier, deux adorables enfants, en lui disant : voila ta fille et ton fils, alors maintenant c’est à toi de choisir. Soit tu nous dévores tous les 3, soit tu redeviens toi le lapin que j’aime et avec qui je veux finir mes jours.

Sur ces paroles, et à la vue de ses 2 chérubins, ses oreilles, ses dents et sa queue reprirent une taille normale. Son visage redevint comme avant. Et pour son plus grand bonheur sa femme s’approcha de lui et l’embrassa, lui mettant ses deux enfants dans les bras.
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MessageSujet: Re: [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses   [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses EmptyJeu 16 Nov - 19:50

Légende
Ecrit par Messire Tangarius



Tangarius se racla la gorge en mettant sa main devant sa bouche

aamamamm!!
Pardon..

Voilà, je vais vous narrer une légende dont le souvenir vient de me revenir en mémoire (pour une fois Smile
Je ne sais plus d'ou cela vient, mais je suis certain que mon grand père me la racontait lorsque j'étais jeune, ou alors mon père...

C'est un vacher qui arpentait en pestant contre l'une de ses vaches. La meilleures de ses laitière. Elle s'appelait Laizinette. De plus, elle avait perdu sa cloche pour faciliter les recherches. Notre vacher du nom de Aristide courru toute la journée pour la retrouver, mais en vain. Il se coucha au pied d'un sapin st cogna son clou (pour ceux qui ne sauraient point, c'est dormir Very Happy )

Il fut réveillé par un vacarme assourdissant puis un brouhaha qui l'intrigua. N'étant point poltron, notre Aristide caché derrière un buisson assita bien malgrés lui à une danse de sorcière!!!

Le sabbat battait son plein et notre vacher avait peur de payer de sa vie sa témérité. Malgré cela, il resta là et aperçu distinctement Satan une sorte de bouc à face d'humain qui enflammait de gros arbres, et des sorcières de la région. Du moins des femmes que l'on appelait ainsi dans la région.

Tangarius but un peu de sa bière posée à côté de lui sur une table. L'assemblée semblait médusée. Pas un bruit dans la pièce et l'on entendait le bruit du bois craquer dans la cheminée

Les sorcières, nue et ointent d'une huile très certainement démoniaque, continuaient d'arriver et de cracher tour à tour sur la croix du christ, puis rejoignaient le cercle maléfique en dansant, criant, buvant. De temps à autre, l'une d'elle s'écroulait de fatigue qui ne durait pas bien longtemps.
A l'intérieur de ce cercle éticelait une magnifique vaisselle d'or dans laquelle ces dames mangeaient et buvaient, sans oublier d'aller trinquer avec le diable en faisant d'étranges cabrioles.
C'est au cours d'une de ces agapes que l'une d'elle laissa rouler son verre pas très loinde notre vacher.

Rappelez vous, dit en regardant les convives

Aristide caché dans un buisson..Il n'était du genre peureux et avait même été à la chasse à la wivre près d'un village appelé Meursault (un énorme serpent qui garde un trèsor)
Alors!! Il bondit de sa cachette. Empoigna le gobelt d'or. L'enfuit dans sa poche. Et alors qu'il refaisait un bond dez cabri pour rejoindre sa cache, il fut assailli par un éclair, plaqué au sol dans un vombressement de tambour comme il n'en avait jamais entendu encore.
Sonné, il perdit connaissance, tout en ayant la main sur sa poche et son précieux trèsor.

Tang se désaltéra encore une fois. Les visages étaient inquièts pour le vacher dans l'assemblée. On murmurait que l'on voulait entendre la suite..

Voilà, voilà!!!

Donc, les villageaois de son village ne voyant point Aristide revenir, alors que sa vache, elle était dans son étable, partir à sa recherche de bon matin.
Ce n'est que vers midi qu'il fut retrouvé encore tout endormi derrière son buisson, la main dans sa poche.
Se amis lui demandèrent ce qui était arrivé et il se mit à leur raconter son aventure avec force détail plus ou moins véridique parfois...Mais afin de pprouver ses dires, il mit la main à sa poche afin de leur montrer son gobelet d'or détouné du vaisselier des sorcières.
Mais son visage se figea soudain. Hébété, les yeux écarquillés, il ne trouva qu'une simple pierre au creux de sa main Sad

Depuis ces temps, dans les paturages on peux distnguer des cercles de couleur verts sombres, vestige des ébats des sorcières. A l'intérieur de ceux ci pousse un champignon très parfumé appelé mousseron.....
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MessageSujet: Re: [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses   [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses EmptyJeu 16 Nov - 19:52

Légende
Ecrit par Dame Irmine


Le temps s’écoule, les décennies s’enchaînent aux années et les siècles s’égrainent… le passé s’efface peu à peu, reste alors la légende. Et le soir, alors que le vent gronde dehors et que la nuit nous rappelle nos peurs ancestrales, blottis au coin du feu nous nous laissons conter quelques histoire des temps immémoriaux….

Dans les temps anciens vivait aux abords des bois prés de Moulins, petit bourgade alors naissante, un homme avec sa femme est son fils.
C’était une famille de paysans, ils n’étaient pas bien riches mais n’étaient pas dans le besoin non plus. La femmes et le fils se contentaient humblement de ce qu’ils avaient mais le père qui était d’un caractère plus ambitieux nourrissait en lui la rancœur ne n’avoir point fait fortune.
Chaque jour qu’Aristote faisait il maudissait un peu plus sa condition. Il devint doucement un homme aigre et prêt à tout pour s’enrichir, quels qu’en soient les moyens.
Un soir, alors qu’il rentrait bien tard de la grande foire ducale où il n’avait pas fait les affaires qu’il espérait, en passant par le grand bois de Moulins son regard fut attiré par des ombres qui bougeaient au loin .
Personne de sain d’esprit à Moulins ne s’aventurait en ce lieu à cet heure à part notre homme car le chemin était ainsi plus court pour rentrer dans sa ferme isolée. Les moulinois disaient le lieu « habité »… Chacun comprenait bien que cela voulait dire que l’endroit était hanté.
Plusieurs personnes avait dit y voir se promener d’étranges petites créatures au visage affreusement laid et au regard méchant, des voyageurs égarés racontèrent même avoir été poursuivis et roués de coups par ces même créatures…

Notre homme croyait fermement en l’existence de ces vilaines petites créatures mais il ne les craignait point. Bien au contraire, avide comme il l’était, il nourrissait secrètement l’espoir de les surprendre un jour pour découvrir où les petits êtres cachaient leur trésor car il rêvait de s’en emparer.
Ce soir là il se dit que sa chance arrivait enfin. Il reconnu assez vite les petits bonhommes en les observant derrière un buisson et il les suivit discrètement jusqu’à un amas de rochers.
Une fois arrivés devant les rochers il frappèrent la pierre en prononçant des paroles magiques et celle-ci sembla s’ouvrir comme une grande bouche emplie de lumière. L’homme n’en cru pas ses yeux, une caverne étincelait d’or derrières les rochers. Les petits hommes vinrent y poser quelques pièces d’or.

Il se dit alors qu’il ne devait pas rater une telle occasion, il avait sous les yeux tout ce qu’il avait tant désiré. Dans un élan de courage il lança un énorme caillou dans les arbres. Les êtres, surpris, sortirent en courant pour voir ce qui se passait un peu plus loin sous les arbres. Il bondit alors dans la caverne et s’empara en un instant du gros coffre empli de pièces d’or. En un instant il fut sorti et parcourait déjà en courant les sentiers de la foret a grandes enjambées, le cœur battant si fort qu’il cru que sa poitrine allait exploser.

Une fois rentré chez lui il réveilla sa femme et son fils et leur montra, fier de lui, son incroyable butin. Ils furent d’abord effrayés par l’idée que les petits êtres réputés si féroces viennent se venger puis voyant leur train de vie s’améliorer de jour en jour cette pensée s’estompa jusqu’à disparaître. Toute la famille arriva même à oublier de quelle malhonnête manière elle s’était enrichie.

Bien longtemps après, alors que notre paysan était devenu un riche fermier ventru, en une fin de soirée d’automne alors que la famille était attablée quelqu’un frappa à la porte.

La mère fut prise de frayeur en ouvrant, découvrant trois de ces horribles créatures en questions, au nez crochu et au visage terriblement déformé. Ils étaient vêtus de haillons et semblaient avoir très faim.

Celui qui semblait le plus vieux s’adressa alors à la famille… « N’ayez crainte… nous venons quémander quelque nourriture… toute notre fortune nous a été dérobée et nous n’avons plus de quoi nourrir les nôtres. Si vous nous offriez quelque nourriture nous vous serions redevable et vous ne manqueriez pas de recevoir nos services… »

L’homme vit là une deuxième possibilité de se jouer des petits êtres et leur donna du pain malgré les réticences de son épouse. Les petits hommes lui jurèrent alors de l’aider lui et sa famille en toute occasion ce qu’il accepta volontiers.
Un fois qu’il furent partis celui-ci se venta en son fort intérieur de s’être bien moqué d’eux.

Pendant une semaine l’homme ne revit pas les petits bonshommes.

Un jour alors qu’il allait labourer son champ de blé un d’entre eux se fit enfin voir et lui dit :
- « que fais tu là ? »
- Hé bien je laboure mon champ » lui répondit le paysan.
- « Alors nous allons t’aider. »
Et des dizaines et des dizaines de créatures se mirent à labourer avec lui. Le soir en revenant chez lui bien tôt il ne put s’empêcher de se venter une fois de plus de s’être joué des petits êtres.

Quelques mois plus tard alors que la moisson approchait l’homme vint voir si son blé était mur. Il cassa un brin de blé et écrasa un épi dans sa main alors un petit être apparut calmement prés de lui et lui dit :
- « Que fais tu là ?
- Et bien je regarde si mon blé est mûr… » répondit l’homme qui s’attendait déjà à voir venir cette petite troupe faire ses moissons les jours prochains.
- « Et bien nous allons t’aider… » répondit aussi calmement le petit être.
Des centaines de petits êtes apparurent alors et s’emparèrent des épis de blé pour les écraser méthodiquement entre leurs mains.

L’homme pâlit et implora les créatures d’arrêter mais ils réduirent bien vite à néant son champ de blé sans même l’écouter.
Son fils qui passait par là se précipita prés de lui et lui fit remarquer que cela était prévisible qu’il était dangereux de se jouer de ces petits êtres.
Empli de rage l’homme se précipita sur son fils et, ne supportant pas ses remarques se mit à le battre.
Un des petits bonshommes s’approcha alors de lui :
- « Que fais tu là ?
- Hé bien je frappe mon fils !!! » répondit sèchement l’homme.
- « Alors, nous allons t’aider.. »
Et des centaines de petits être se mirent à frapper le fils sans que l’homme puissent les arrêter. L’homme, empli de terreur et de désespoir mit sa tête entre ses mains et s’arracha des cheveux.

Un des êtres lui demanda alors
- « Que fait tu là ?
- Et bien je m’arrache des cheveux…
- Alors, nous allons t’aider »
Ils se jetèrent alors sur lui et de leurs doigts crochus ils lui arrachèrent chaque cheveux, imperturbablement. Et quand ils eurent arraché les cheveux ils arrachèrent sa peau…

Voilà que son épouse arriva à ce moment. Prise de terreur elle voulu mettre fin à cette sombre histoire et couru dans leur ferme pour prendre ce qui restait du trésor et leur rendre.
Elle ouvrit le coffre et n’y trouva qu’un amas de feuilles mortes… Relevant la tête elle vit que sa maison n’était plus que l’humble masure qui logeait autrefois sa famille.
La femme se mit alors à pleurer.

Une des petites créatures se présenta alors devant elle et lui dit
- « Que fais tu là ?
- Et bien, je pleure » répondit elle entre deux sanglots.
- « Alors, nous allons t’aider ».
Et des centaines de petits êtres se mirent à pleurer à chaudes larmes.
Ils pleurèrent tellement que leurs larmes formèrent un ruisseau puis une rivière et que la femme s’y noya emportée avec son époux leur fils et leur ferme.
Et depuis lors au cœur de Moulins coule une rivière aussi pure qu’une rivière de larmes.

Bien plus tard des hommes baptisèrent ce cour d’eau « Allier »… Mais quelques anciens se rappellent encore que dans leur enfance ils l’entendirent appelée « malédiction» et ils ne manquent pas d’invoquer Aristote quand leur regard se pose sur ses eaux.

La légende finie… le silence laisse entendre les flammes mourir dans la cheminée. Le vent gronde encore dehors et la nuit s’est faite plus noire. Chacun regagne alors son lit pour frissonner d’effroi avant de s’endormir en se rappelant les histoires du passé.
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MessageSujet: Re: [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses   [légendes] Histoires terrifiantes ou mystérieuses EmptyJeu 16 Nov - 19:54

Légende
Ecrit par Messire Thor_net


Cette histoire m’a été contée par un homme à la taverne. Je ne sais pas si elle est vraie, mais je ne veux pas savoir où cela s’est passé.

Cela commence un beau jour de printemps. Tout le monde se rendit sur la place du village pour y célébrer le retour de la belle saison. Passé minuit, une grande partie des villageois rentrèrent chez eux. Un couple rentra à pied en passant par la forêt. Nous les appellerons Estienne et Marie pour plus de commodité.

Marie montra quelques craintes : « Est tu sûr qu’il n’y a pas d’autre chemin, on raconte qu’il y a des brigands qui agressent les passants sur ce sentier.
-Mais non, ne t’inquiète pas, lui rétorqua Estienne, on ne craint rien. Tout à coup ils furent coupés par des sanglots semblant provenir du sous-bois.
-S’il vous plait ! A l’aide !!
-Marie demanda : Qui est-ce ? Ils s’approchèrent et découvrirent une jeune fille tenant deux personnes dans ses bras.
-Ils sont morts ! Ils ont tué mes parents !
-Comment ça ? Mais que s’est-il passé ?
-Des gens sont venus de la forêt pour nous détrousser, et comme nous n’avions pas d’argent, ils les ont tué.
-Vite, viens avec nous. Il faut contacter le lieutenant de police, ces mécréants ne vont pas s’en sortir comme cela, affirma Estienne.»


Près d’une demi-heure plus tard, ils arrivèrent au domicile du couple. Estienne se mi à expliquer ce qu’il allait faire : « Je me rends tout de suite au village. Marie, reste avec la petite, elle est complètement terrifiée.
-Bien, je vais veiller sur elle, pas de problème.
-Restez bien barricadés, n’ouvrez à personne.
-Oui, oui, ne t’inquiète pas. Mais fait attention à toi, ces brigands sont peut-être encore dans les parages.
Puis, celui-ci parti d’un pas rapide.


Une heure passa depuis le départ d’Estienne. Quand il revint chez lui, il annonça fort : « Les gardes seront là dans peu de temps. Vous allez bien ? N’entendant pas de réponse il alla dans la chambre et vit Marie allongée sur son lit. En s’approchant de plus près il s’aperçut avec stupeur que sa compagne avait la gorge tranchée et qu’elle baignait dans son sang. Il se retourna et vit la jeune fille l’air désemparée.
-Celle-ci dit, ils l’ont tué, et c’est de ma faute, ma mère m’avait toujours raconté que j’apportai le malheur à tout le monde.
-Mais qui a fait ça,
sanglota Estienne ?
-La jeune fille prit un regard vide, pencha sa tête sur le coté, et tout en léchant un couteau plein de sang, lui lança, j’aime pas trop les devinettes… »
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