Les fêtes
Au Moyen Âge, près d'une journée sur trois est chômée, il y a beaucoup de vacances.
La majorité des fêtes sont catholiques, mais la tradition a conservé quelques rites d'orirgine païenne.
Les fêtes catholiques Epiphanie : Elle correspond à la présentation de Jésus aux Rois Mages. La traditionnelle galette des rois est alors partagée.
Carême : Quarante jours avant Pâques, le peuple est invité au partage, au jeun et à la prière.
Paques : Vers le début du printemps, on s'échange des oeufs peints pour symboliser la fin des privations de l'hiver et du carême.
Toussaint : Fête d'origine celte, instituée par Louis le Pieux. Le 1er novembre, on fête Tous les Saints, c'est-à-dire de la Communauté des vivants et des morts.
Noël : Le 25 décembre, on fête l'avenement du Christ.
Les fêtes profanes La fête des fous : Elle était célébrée le jour de Noël, ou le jour de l'An ou encore de l'Épiphanie. Les domestiques prenaient la place de leurs maîtres, les valeurs établies de la société étaient renversées et la religion était ridiculisée.
La fête de l'âne : Elle était célébrée dans certaines villes la veille de Noël. En souvenir de la fuite en Egypte, une jeune fille tenant un enfant dans ses bras pénétrait dans une église à dos d'âne. Pendant la messe, toutes les prières se terminaient alors par "hi-han". L'Église a rapidement interdit ces célébrations.
Les Mais : Le 1er mai ou au cours du mois de mai, les jeunes hommes déposaient des branches d'arbres devant la porte des jeunes filles à marier. La branche d'arbre symbolisait les qualités ou les défauts de la jeune fille.
La Saint-Jean : Le soir du 24 juin, au moment des moissons, on allume de grands feux. Les jeunes couples se tenaient par la main et sautaient par dessus le feu pour avoir des enfants ou une bonne récolte.
La Saint-Michel : Le 29 septembre, les paysans devaient payer aux seigneurs leurs redevances (taxes).