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 Les Femmes

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Jojolasage
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Jojolasage


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MessageSujet: Les Femmes   Les Femmes EmptyMer 31 Mai - 11:28

Les femmes au Moyen Age



Les Femmes La%20femme



Le Moyen Age s'étend sur environ mille ans, délimités par la chute de l'Empire romain d'Occident, au Ve siècle, et la fin de l'Empire romain d'Orient, au XVe siècle.

Au début du Moyen Age, les femmes de toutes conditions sociales étaient totalement tributaires du bon vouloir des hommes. La polygamie était de rigueur. D'ailleurs, le roi Dagobert avait trois épouses.

Quant aux femmes de la paysannerie, leur vie était bien courte. Mariées très jeunes, elles mourraient souvent en accouchant. Au fil des guerres et des invasions, l'aristocratie se structure et se sédentarise.

La polygamie, alors, disparaît mais le seigneur conserve, dans une aile du château, une "chambre des servantes", où étaient abritées ses servantes et concubines. Son épouse, par contre, lui doit une fidélité absolue. Le divorce voulu par une femme est quasiment impossible. Suivant la loi burgonde, en Bourgogne, une femme voulant divorcer finira étouffée dans la boue.

Au Moyen Age, les guerres et les croisades sont permanentes. Le seigneur est maître, tout en étant souvent loin de ses terres. Quand il habite son château, son épouse doit rester bien sagement dans ses appartements. Par contre, parti, elle est la représentante de son autorité et agit en tant que telle. Elle gère les terres et dirige militairement la soldatesque, restée au château.

Les femmes de la paysannerie et de modeste condition subissent moins de pression que celles de la noblesse. Leur plus grand souci, qu'elles partagent avec les hommes, est de trouver un moyen de subvenir à leurs besoins. Il n'est donc pas rare que deux êtres sans aucun bien se choisissent amoureusement et s'épousent.

Cependant, les femmes du peuple avaient pour mission, aussi, de nourrir et d'habiller les princes. Charlemagne avait prévu, dans ses divers châteaux, de grandes pièces où les femmes tissaient et filaient à longueur de vie, pour habiller l'empereur. Nourries et logées au chaud, c'était alors une vie qui faisait des envieux.

La violence de l'époque laissait bien souvent les châtelaines veuves. Elles prenaient alors le pouvoir, laissé vacant et assumaient une régence, à condition d'avoir un fils. Voilà pourquoi les femmes de la noblesse, finalement, assumaient un minimum de sept grossesses.

Les grossesses étaient la cause d'une mortalité féminine très importante, en raison des conditions d'hygiène déplorables. Au Moyen Age, noble ou roturière, une femme dépassait rarement les 36 ans, alors que les hommes avaient une espérance de vie de 44 ans.

Les relations amoureuses se partageaient en deux camps : les serfs et autres paysans d'un côté, les nobles de l'autre. Les premiers, n'ayant ni pouvoir ni terres, pouvaient se permettre un sentiment amoureux, tandis que pour les derniers, le mariage n'était que l'expression d'intérêts politiques, militaires et économiques, bien loin des contingences amoureuses.

Une révolution arrive, au XIe siècle, avec l'amour courtois, qui permettra l'amour, en respectant des codes très précis, entre une femme et un homme. La chevalerie, la bravoure et l'abnégation sont les qualités principales de l'aristocrate amoureux. De son côté, la belle dame doit, malgré une certaine réserve, donner son âme et son cœur à son bien-aimé.

Ainsi brodait-elle un mouchoir de dentelle qu'elle donnait à son aimé pour qu'il le porte éternellement sur son cœur. La dentelle, aussi fine qu'une toile d'araignée, était le symbole de la toile qui attrapait le cœur amoureux.

Parmi les rites les plus ardus de cet amour, il y avait les heures passées, allongés côte à côte, quasi nus, sans que le chevalier ne commette la moindre incartade. Savoir contrôler son amour et respecter sa belle, tel était l'amour courtois !

C'est ansi que la femme acquiert un ascendant certain sur les hommes. Son chevalier se doit d'être d'un rang inférieur au sien, pour que leur amour ne fasse pas d'ombre au mariage stratégique. La belle, appelée dame, "domine" la situation.

Au XIIe siècle, Aliénor d'Aquitaine crée des cours d'amour, on l'appellera alors la "reine des troubadours".

A la fin du Moyen Age, les femmes de l'aristocratie peuvent, suivant leur histoire personnelle, diriger politiquement une région, intriguer quant à leur lignée, accéder au savoir et à la culture, et vivre l'amour...

Au XIVe siècle, la poétesse Christine de Pizan milite pour l'égalité des hommes et des femmes. Devenue veuve, pour faire face aux problèmes financiers, elle décide de faire un "métier d'homme" : écrivain !
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